Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Et si demain...       Carolle Bertrand
Publicité
Et si demain...       Carolle Bertrand
Et si demain... Carolle Bertrand
Archives
Visiteurs
Depuis la création 13 769
23 mai 2011

Pas ordinaire

TAS_B    

          

Clins d’œil de la Vie

Carolle Bertrand                        

Chronique publiée par le Bulletin d'Aylmer le 25 mai 2011

Un peu faible comme expression

 

            Clin d’œil de la Vie? Le terme me parait un peu faible depuis quelque temps, au fait, depuis longtemps. Mais enfin, je ne trouve pas ou plutôt je n’ose pas l’expression plus juste. Par clin d’œil de la Vie j’entendais des espèces de petits sourires que la vie nous fait par ci par là, si on veut bien les remarquer; elle nous fait signe comme quoi il ne faut pas se fier uniquement aux apparences et que l’invisible est toujours à l’œuvre. Mais là, j’ai envie de raconter autre chose, un peu plus fort.

La Vie me fait parfois des espèces de grands signes quasiment incroyables -- Bon v’là tu pas que j’ai les échos de Chosebine qui me dit que je suis bizarre et ces échos tentent d’arrêter mon écriture.  Je poursuis, tant pis. Ça c’est bien l’un des p’tits bonheurs qui vient avec l’âge : Chosebine pis son frère, je commence à m’en… enfin! – Si j’arrive à parler librement avant de mourir, ce sera une vie réussie, Canta Libre!

            Alors toi, qui a envie de savoir et de peut-être t’en émerveiller, je te raconte un de ces clins d’œil de maître. Tu n’en r’viendras pas.

            Il faut mettre un peu en contexte – mon contexte n’est pas si différent de celui de bien des gens. Bon, on se promène dans la vie, faisant de notre mieux, disons, et, souvent, trop souvent peut-être, avec une impression d’être orphelins (réels ou non). Pas facile tout l’temps, dur souvent et tout à fait émerveillant quand on le veut bien. Des fois, l’émerveillement est malgré nous tellement la Vie sait surprendre. Moi, pour m’aider dans ma vie de soi-disant orpheline, j’ai un pacte avec l’Invisible : « Fais-moi des signes, CLAIRS, majestueux, surprends-moi pour que je ne puisse douter de ta présence; dis-le moi fort via des messagers ou par la voie d’incidents/événements. »

            Alors, début janvier, j’apprends qu’un ami, appelons-le Luc, part à l’aventure aux États-Unis pour trois mois. La nouvelle m’emballe et il me vient une idée : »Dis donc, penses-tu passer par Santa Fe au Nouveau Mexique? ». Il n’est pas certain, mais… probablement. Moi, depuis plus de 15 ans, je rêve d’aller à Santa Fe. « Si tu passes par là, peux-tu m’en rapporter quelque chose, n’importe quoi? Le Kokopelli (chez les Hopis) est très populaire là-bas; il y a sûrement des savons Kokopelli, des stylos Kokopelli, toutes sortes de machins trucs Kokopelli. » Je lui montre mes boucles d’oreille Kokopelli, mes préférées – c’est comme un shaman/prêtre enchanteur qui joue de la flûte en dansant. Finalement, je lui dis qu’une simple roche de Santa Fe ferait très bien l’affaire. Il part.

            Pendant trois mois, je suis un peu comme une enfant. J’ai hâte, j’ai hâte sans bon sens, j’en ai mal au ventre. Je sais que Luc va me rapporter quelque chose de très précieux pour moi.   

Fin mars, Luc revient, content de son voyage. Il m’a rapporté deux belles roches du Nouveau Mexique. Quelque chose de ce là-bas mystérieux et mystique m’appelle depuis longtemps. Je chéris les roches.  Toutefois, je ne sens pas que ma grande attente est assouvie…

 

As-tu des bagues?     

                                               

            Moi, je n’ai eu que quelques bagues au cours de ma vie : des alliances, c’était parfait; une autre bague offerte par un conjoint, c’était bien; puis une autre… n’en parlons pas. Par contre, je m’en étais achetée une alors que j’avais entre 16 et 23 ans. Celle-là, elle était « pour moi », me ressemblait, comme on dit. Elle était assez particulière je n’avais jamais rien vu de semblable. Je l’ai admirée, regardée, examinée, tournée et retournée. Je me demandais bien d’où elle provenait, sûrement pas d’ici, peut-être du Sud. Je ne me souviens pas où je me l’étais procurée ni quand j’ai bien pu l’égarer. Je n’ai jamais porté d’autres bagues, elles ne m’allaient jamais.

                                                                   bagueJPG

           Quelques semaines après son retour, je croise à nouveau Luc qui me dit : « Hey Carolle, tu sais, quand j’étais assis sur une plage en Floride, j’ai vu quelque chose briller, j’ai tassé le sable et regarde ce que j’ai trouvé. » Il sort de sa poche une bague. WOW! Tout à fait identique à MA bague. Le cœur me tourbillonne, je la lui arrache quasiment des mains… annulaire gauche, annulaire droit, c’est ma pointure et tout! Faut l’ faire! C’est ça que j’attendais, que je sentais venir vers moi via Luc, le messager. Qui oserait parler d’un hasard? La probabilité d’être frappé par la foudre est de moins de un sur un million et, je me suis fait frappée deux fois…hasard? Quelle serait la probabilité qu’un ami soit assis sur une plage en Floride, précisément à côté de cette bague?... hasard? Moi j’opte pour un non. Mais de quoi s’agit-il? Quelle force est à l’œuvre? La mienne?

            Je n’appelle plus cela un simple clin d’œil. J’avais besoin de cette bague à ce moment-ci de ma vie et elle me fait un grand bien sur le chemin de la guérison. Ce n’est pas le premier incident/événement du genre qui m’arrive, on changera peut-être le titre de la chronique pour en faire une petite série spéciale.

 

Carolle Bertrand est native d’Aylmer – chanteuse/musicienne, artiste visuelle, chroniqueuse.

Pour en savoir plus, visionnez le reportage de CTV-Regional Contact du 30 avril ou encore visiter son espace sur le Web, http://carollebertrand.canalblog.com .

FY-16

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité