Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Et si demain...       Carolle Bertrand
Publicité
Et si demain...       Carolle Bertrand
Et si demain... Carolle Bertrand
Archives
Visiteurs
Depuis la création 13 766
9 mai 2014

Une calculatrice dans ma tête

69793369_p    

Chronique publiée par le Bulletin d'Aylmer le 7 mai 2014

Tu la trouves un peu plus courte ma chronique cette semaine? Moi aussi. Devine ce que j’ai fait en fin de semaine qui a bouffé mon temps, mon énergie et suscité un stress de plusss… les fameux impôts. On a eu d’la chance cette année, un sursis de 5 jours pour soumettre nos déclarations à cause d’une faille de sécurité Heartbleed (drôle de nom mais approprié) qu’a connu le fédéral dans son système informatique et le provincial, qui a à cœur notre mieux-être et notre paix d’esprit, a décidé de nous simplifier la vie en repoussant lui aussi la date.

Plusieurs d’entre nous avons été vraiment contents de ces 5 jours de plus. Mais, à bien y penser, ça a fait 5 jours de stress additionnel et maintenant on a 5 jours de moins avant de recommencer dans 360 jours, d’autant plus stressant. Évidemment, je suis dans les calculs à n’en plus finir… des jours, des heures, des minutes, des dollars et des cents. Dans ma tête, il y a comme une calculatrice qui a « tiltée » et ne se ferme plus. Au fait, elle a remplacé le hamster qui devait être la vedette de cette chronique.

Est-ce vraiment nécessaire tout ça. N’y aurait-il pas moyen de procéder autrement (je veux dire qu’ils, pas nous, procèdent autrement). Nous, oui oui, on s’y prend tard, on pourrait faire ça en février, comme certains le font. Pourquoi sommes-nous à la dernière minute? C’est probablement à cause du mal de ventre que ça nous cause. De quoi avons-nous peur? On a peur qu’il nous manque des papiers, on a peur surtout des derniers chiffres au bas du formulaire. D’autant plus stressant de ce côté-ci de la rivière si on travaille à Ottawa puisqu’un montant insuffisant est retenu à la source par notre employeur. Après s’être retrouvés quelques fois avec des deux, trois ou plus mille dollars à payer, on fini par demander à notre employeur de retenir plus d’impôt sur nos payes. Mais, c’est une devinette, on ne sait pas au juste combien. Il me semble que ce serait relativement simple de nous fournir un outil en ligne pour faire le calcul et nous indiquer combien il faudrait se faire enlever « de plus » ou mettre de côté religieusement à chaque paye.

N’y aurait-il pas d’autres moyens de percevoir ces impôts? Les percevoir à la consommation serait peut-être une solution – genre payer 45% de taxes à la consommation au lieu de 15%, puisque de toute façon c’est à peu près ça, 30% perçu sur notre paye brute et ensuite 15% pris au moment de dépenser ce qu’il nous reste. Comme ça, les riches en paieraient plus puisqu’ils dépensent plus; on pourrait imposer un taux plus élevé sur les biens de luxe, ceux que les riches achètent. On pourrait éliminer toute taxe sur les biens de base (pain, beurre, lait, papier de toilette, savon, etc.), comme ça les plus pauvres qui ne consomment que des biens nécessaires seraient exemptés de taxes. Simpliste, peut-être, mon idée. Les décideurs, qui sont trop souvent loin de la réalité du peuple, ont sûrement de bonnes raisons pour procéder ainsi. Mais je ne la comprends pas, trop d’enjeux à considérer. Je me demande aussi pourquoi on doit acheter les logiciels du genre Impôt Rapide. Ne pourraient-ils pas être disponibles gratuitement en ligne?

Enfin, il paraît qu’il y a plus d’accidents de voiture le dernier jour pour la soumission des impôts. Moi, je pense qu’il y en a qui aboutissent à l’urgence, peut-être même qui en meurent du stress-impôts. Les comptables professionnels agréés ont même jugé utile d’offrir des recommandations dans leur magazine en ligne pour survivre à la période frénétique des impôts : « Apprenez à établir des priorités, à dire non (c.-à-d. non à d’autres tâches, d’autres responsabilités, des invitations), et à respecter vos besoins de repos et de sommeil pour éviter de succomber au stress pendant la période des impôts. »

J’arrête ici ma chronique, je vais me reposer et ne succomberai pas au stress.

69793369_p 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité